Amiga

L’Amiga 500 de Commodore fut en son temps (1987- 1993) l’ordinateur le plus performant de sont époque.
C’était la première machine à pouvoir jouer des sons pré enregistré (des samples échantillonnés en 28Khz sur 8bits)
grâce à un système de programmation proche des samplers actuels.
Une véritable révolution car les autres machines produisaient uniquement des sons générés (bip bip).
J’ai souhaité regrouper les meilleures productions musicales réalisées sur cet engin, bonne écoute.

Mes chroniques de jeux disponibles ici
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Des images inédites, artworks, documents de travail consultables ici
Le test de l’ARMIGA ici
Des compos originales (modules, mp3) sur le site de The Wet Machine un passionné de l’Amiga

L’Amiga…

Ma relation avec cette machine fut très musicale, ce fut grâce à elle que je pu commencer à faire mes premières notes et créer mes propres compositions.
Pour moi elle représenta la porte d’entrée à tous ceux qui eurent en eux un désir créatif.
D’un fonctionnement simple et pourvu de logiciels puissants, chaque « artiste » en herbe y trouva son compte.
Du bidouilleur d’algorithmes en passant au dessinateur poseur de pixels jusqu’au mélomane, tous ses circuits intégrés nous invitaient à la création.
Évidement tout comme chacun d’entre vous, j’eu passé beaucoup de temps à explorer tous les jeux qui me « tombèrent » entre les mains.
Et n’ayant à l’époque que peu de références ou d’autres points de comparaison vidéoludiques, tous ces jeux me paraissaient éblouissant.
Aujourd’hui avec le recul et après avoir pu explorer grâce à l’émulation la majeure partie du full set, mon avis est beaucoup plus nuancé.
Exit les madeleines de Proust et bienvenue à la dure réalité : certains jeux n’étaient pas aussi bons que ce que nous avions perçu.
A l’époque il était facile de railler les graphismes sommaires de Super Mario Bros sur NES en les comparant à ceux de Shadow Of The Beast,
et pourtant le jeu de Miyamoto offre beaucoup plus de profondeur que le hit de Psygnosis.
Car s’il y a un point qui sépare les concepteurs européens et les concepteurs japonais, il réside essentiellement sur un paradigme qui oppose deux visions du jeu vidéo.
Si l’orient et ses jeux sur cartouches proposaient des gameplay ultra addictif et surtout bien construits, en Europe c’est surtout la forme qui l’emporta sur le fond.
Et qu’est ce qui constitue un bon jeu ? le souvenir qu’il nous procure, nous rappelant les bons moments passés avec les copains ? De belles images ou des musiques de plus en plus réalistes ? des prouesses techniques qui repoussaient les limites théoriques des circuits? ou bien des mécaniques de jeux efficaces car réfléchies en amont qui font que même aujourd’hui mes enfants ressentent le même plaisir à y jouer que moi il y a trente ans ?
Un peu de tout cela me répondrez-vous, pour ma part je suis persuadé que le gameplay reste et restera la base d’une bonne expérience de jeu.
Par exemple, Tetris malgré son austérité visuelle n’eut aucune peine à devenir le hit que l’on connait et qui encore aujourd’hui ne cesse d’inspirer des succès sur tablettes.
Alors devant ébahissement technique serions-nous passé à côté de certains jeux, certes moyens pour leurs réalisations, mais suffisamment bien fichus pour nous procurer de bons moments ?
Je vous propose de faire un tour dans le passé et de nous souvenir de jeux oubliés qui n’eurent pas la chance de passer à la postérité.
D’autre part, il ne sera nullement question ici de refaire l’historique de la société Commodore ou de la genèse de l’Amiga.
Encore moins de faire un énième catalogue des meilleurs jeux de la machine, beaucoup d’ouvrages disponibles en boutique ou sur le net en parle suffisamment avec brio.
Donc vous ne trouverez pas de trace ici de Shadow Of The Beast, de Project-X ni même Dune.
L’Amiga regorge de jeux magnifiques mais hélas bien vides. Je sais que je vais en faire hurler plus d’un mais Shadow Of The Beast est un jeu très moyen.
Entendons-nous bien, ce n’est pas mauvais bien au contraire. Il est magnifique et ses musiques font parties des meilleurs jamais composées sur Amiga.
Reste que l’ennui pointent vite le bout de son nez. Autant j’aime le troisième volet qui grâce à ses énigmes m’apportent beaucoup de plaisir à le terminer une énième fois. Autant le premier du nom est devenu un longplay youtube qui même s’il est plaisant à regarder ne m’invite pas à prendre ma manette.
Certains jeux bénéficièrent d’une visibilité et de bonnes notes dans les magazines grâce à la réputation de leurs éditeurs.
Pourtant pour certains, avec le recul, le temps démontra qu’ils étaient assez moyen. Assassin ou Overdrive de Team 17 furent par exemple largement surévalué en leurs temps, et que dire de Magic Pocket des Bitmap Brothers qui gagna le Tilt d’or en 1991 ? Célébrité rime avec qualité c’est bien connu.
Vous êtes déçu ? rassurez-vous car nous allons évoquer pleins d’autres jeux qui méritent notre attention. Des jeux passés à la trappe de l’histoire qui présentent des qualités ludiques indéniables. Vous en reconnaitrez certains et pour d’autres j’espère que ce sera l’occasion pour vous de faire des découvertes.
Et ne soyez également pas déçu de ne pas trouver votre jeu, va-t-il parler de mon jeu préféré ? « Choisir c’est renoncer » disait André Gide.
Voici donc une sélection arbitraire que je considère intéressante à traiter, de plus je ne puis développer ici de façon exhaustive tous les outsiders.
Et maintenant je vous repose la question : qu’est ce qui fait un jeu amusant ? un bon gameplay associé à un bon level design ?
Effectivement c’est un bon début de piste et je vous propose ici de gratter le sujet au fil de ces pages.
Bref ! il sera question ici de jeux pas forcément beaux mais de ceux qui pourraient encore vous amuser malgré leurs statuts de second couteaux.
Mais pas que ! Car Il existe aussi bien des curiosités dont nous feront les échos dans sur ce site.
Car en ces temps préhistorique il y avait tout à faire, tout à créer. Les études de marchés ne dictaient pas encore ce que devrait être les goûts du public et seule la volonté d’un passionné permettaient l’émergence et la concrétisation d’une idée. Certains jeux commerciaux faisaient preuve d’originalités et je vous invite à les découvrir.
Mais comment ne pas parler aussi des jeux Public Domain ou PD pour les intimes. Pour le coup ils sont souvent le reflet du travail acharnés d’un programmeur-graphiste que je qualifierai de créatifs.
Ainsi nous pouvons aujourd’hui avoir le luxe de jouir d’une vaste ludothèque de jeux complétement barrés que l’on qualifierait « d’indé » dans les circuits actuels. Et dans ce patchwork d’idées vous serez surpris de trouver des soft de grandes qualités. Certains magnifiques, sont indubitablement réussis car ils atteignent sans peine leur objectif : nous amuser.
Et parmi ces jeux oubliés il y en a certains qui méritèrent à juste titre de sortir de nos mémoires.
Les jeux « what the fuck » qu’aucun éditeur digne de ce nom ne se risquerait à l’heure actuel d’éditer le moindre octet même en bonus.
Toutefois leur parti-pris sont tellement étonnants que j’ai jugé bon qu’ils aient une tribune sur ce site. Car avant tout mis en ligne pour vous faire passer du bon temps, pour vous amuser et peut-être, soyons fous, pour vous donner l’envie de jouer à quelques-uns de ces jeux oubliés.

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