Dylan Dog : The Murderers – Chronique

La soirée avait pourtant bien commencé, une fête organisée par un illuminé dans son vaste manoir, plein de convives dont de très belles jeunes femmes, autant vous dire que la soirée promettait d’être pleine de surprises.
Et quelle surprise ! tout d’un coup, ce fut le drame, chacun des convives commença à péter les plombs se saisissant des armes ornant les murs pour massacrer son voisin de table.


Encore des blaireaux qui ne supportent pas l’alcool ! Et c’est d’ailleurs ce qui vous sauvera du massacre, Dylan Dog ne buvant jamais une seule goute, vous serez le seul épargné par la drogue hallucinogène contenue dans les bouteilles de champagnes. Il ne vous restera plus qu’à trouver le pourquoi du comment de tout ce foutoir et mettre les voiles au plus vite de cet enfer.
Si la BD Dylan Dog ne fut jamais un succès en France, il fut un vrai carton de l’autre côté des alpes devenant même l’un des personnages préféré d’Umberto Eco. Pas étonnant donc de trouver un éditeur italien pour la mise en pixels des aventures de ce détective privé abonné aux enquêtes teintés d’horreur et de surnaturel.
Malgré ses magnifiques graphismes faisant écho à la BD, il faut avouer que le jeu a pris un petit coup de vieux. C’est lent voire un peu mou, le chargement entre deux tableau semble interminable, ne vous attendez pas à de l’action hyper speed.

En fait ce jeu crée une ambiance angoissante, un peu comme les premiers niveaux de Resident Evil où tout pouvait arriver une fois la fameuse porte ouverte : que va-t-il m’arriver dans le prochain écran ? De plus votre nombre de balle étant limité il est hors question de tirer à tout va. Et en plus les sauvegardes sont limitées…ça ne vous rappelle rien ?
Bref c’est un vrai jeu d’horreur qui souhaite vous mettre la pétoche à chaque bordure d’écran que vous toucherez. Et rien que pour ça le jeu Dylan Dog était un précurseur.

Dylan Dog : The Murderers – Simulmondo – 1992

Pour les curieux il existe deux suites, « La Regina delle Tenebre » qui fleurte du côté de l’aventure-action avec ses belles images mélangeant sexe et horreur digne d’un gallio de Mario Bava.

Et le superbe « Through The Looking Glass » plus proche d’un point ‘n’ clic qui clôturera la saga Dylan Dog sur Amiga.

Vidéos: