Enemy, Tempest of Violence – Chronique

On vous l’avait bien dit, les reptiliens existent ! mais vous n’avez rien voulu entendre et voilà maintenant que la colonie scientifique postée près de Mars ne répond plus. A vous de comprendre ce qu’il s’est passé et de tenter de trouver des survivants.
A première vue on pourrait croire que ce n’est qu’un jeu d’action de plus, que nenni ! Si vous aimez que l’on vous raconte des histoires sans manichéisme, si vous appréciez être confronté à des énigmes, si vous kiffez les retournements de situations scénaristiques alors foncez !
L’ambiance joue en faveur de ce titre, inquiétante à souhait elle vous fera serrer les fesses lorsque vous découvrirez l’horrible vérité.
Un des points forts du jeu est que l’on peut être accompagné d’un collègue, imaginez si Flashback avait pu être jouable à deux, quel pied ! L’aide d’un ami ne sera pas de trop pour boucler les 34 niveaux de l’aventure dans un temps très limite. Autre surprise, la possibilité progressive d’effectuer plusieurs mouvements, comme tirer en reculant. Mais c’est aussi le point faible du jeu selon moi : sa jouabilité requiert un certain temps d’adaptation, ne serait-ce que pour réussir quelque chose d’aussi simple qu’un saut entre deux plateformes.
Par la suite seront publiés une version simplifiée en 2011 puis une séquelle intitulée « Enemy 2: Missing in Action » en 2013 confirmant qu’outre Rhin ce jeu fut un grand succès.

Enemy, Tempest of Violence – Anachronia / André Wüthrich – 1997

La musique d’intro très inspirée de Jean-Michel Jarre