Après l’excellent curse Of Enchantia Core, Design souhaita poursuivre dans le point and clic avec ce jeu narrant les aventures de Boris qui après avoir utilisé sans permission l’étrange machine de son oncle se retrouve propulsé dans une soirée disco un univers parallèle. A vous de renverser le tyran qui opprime ce monde et de rentrer avant l’heure du souper.
Si son ergonomie n’est pas ce qui se fit de mieux dans le genre, Universe impressionne de par son ambiance et surtout de par ses graphismes.
Il tient la dragée haute avec plus de deux cents couleurs exploitées à l’écran. Le moteur « SPAC mode » permettant astucieusement des changer de palettes à chaque ligne de l’écran rend possible cet exploit.
Les musiques de Martin Iveson ne sont pas en reste usant d’un style très ambiant qui n’est sans rappellent les grands classiques du compositeur Brian Eno.
Mais si la forme touche la perfection quand est-il de du fond ? le jeu tient ses promesses et sans détrôner les hits de Lucasfilms, il reste une valeur sure pour tout aventurier en quêtes d’énigmes à résoudre.
On pourra toutefois lui reprocher d’avoir trop icones dans ses menus redondants et de glisser dans les décors des objets minuscules parfois difficile à repérer.
Comme si l’expérience des voyageurs du temps n’avaient pas suffi pour tirer des leçons de la pénible chasse aux pixels.
Universe – Core Design – 1994
Code : Gary Antcliffe
Gfx : Gary Bot-Masey / Rolf Mohr / Stuart Atkinson
Music : Martin Iveson