Greg Kapschnitz, concierge de l’institution psychiatrique, découvre un sombre projet d’autoroute dont le parcours nécessitera de raser l’hôpital.
Notre héros sera déterminé à tout mettre en œuvre pour stopper cette funeste perspective et sauver cet asile de fous de la catastrophe.
On retrouve ici clairement l’influence graphique de Day Of The Tentacle, à une exception notable toutefois pour ce style de jeu : pas d’usage de la souris pour sélectionner des verbes d’actions.
Nous pourrions même avoir à faire à la première tentative de casualiation du genre puisque toutes les actions s’exécuteront au joystick.
Pas d’inventaire non plus car le personnage saura quoi utiliser quand vous serez face à la bonne situation.
Autre singularité, pas de sauvegardes ! chaque scène sera référencée par un mot de passe qui vous permettra de revenir en arrière.
Trop facile vous dites ? Pas tant que ça, car Madhouse regorge d’énigmes ardues, mais toujours logiques.
C’est également un jeu qui a beaucoup de charme avec son look cartoon et ses perspectives exagérées, typiques des dernières productions de LucasArts.
Œuvre d’un seul homme et programmé en Amos, Madhouse n’est pas très long. Une heure de jeu suffira pour aider Greg à sauver cet asile et ses pensionnaires si attachants.
A noter que Mattis Folkestad persiste toujours dans la réalisation de point ‘n clic avec Milkmaid publié en 2017: http://machineboy.com/milkmaid/
Madhouse Indian Spirit – Sven Mattis Folkestad – 1995